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Zeman rempile

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Le président tchèque Milos Zeman, 72 ans, a fait savoir, lors d’une conférence de presse à Prague, qu’il serait candidat à sa succession en 2018.

Interrogé sur ses positions en faveur de la Russie (c’est-à-dire contre les sanctions européennes), il a avoué être un agent du Kremlin… et aussi de la Chine… et aussi de Trump :

« Vous savez quoi, je suis un agent russe, et, en particulier, un agent de Vladimir Vladimirovitch Poutine. Et je suis aussi un agent du leader chinois Xi Jinping et de la nouvelle administration du président américain Donald Trump ! »

Zeman est l’homme politique le plus populaire en Tchéquie, et il sera donc sans doute réélu. Ce qui est une bonne nouvelle, car l’homme, comme son prédécesseur Vaclav Klaus, est, quoique « social-démocrate », politiquement très incorrect. Comme les Premiers ministres polonais et hongrois, il ne parle que devant des drapeaux de son pays (sans drapeau de l’UE), il ne veut pas de soi-disant « réfugiés » chez lui parce que parmi eux viennent les terroristes et que de toute façon les musulmans ne peuvent pas s’intégrer à la culture tchèque, il rejette le magistère médiatique et les accusations de « xénophobie » de « racisme » et de « fascisme » portées contre les patriotes, etc. (Des sociaux-démocrates comme celui-là, on en redemande…)

Il avait donné un exemple tout particulier de son indépendance d’esprit le 17 novembre 2015, en ce jour de double anniversaire national de la révolte étudiante contre les nazis en 1939 et de la révolution de velours contre les Soviétiques en 1989, en participant au rassemblement organisé par le « Bloc contre l’islam ».