Le président de la République dénonce la « violence insupportable » du cambriolage de Créteil.
Est-ce parce que les victimes sont juives que la violence est « insupportable » ?
Bien sûr, c’est le cas.
Mais cela veut-il donc dire que la même violence est supportable quand elle frappe des non-juifs ?
Sans aucun doute, puisque le président de la République ne dénonce jamais, dans ces cas-là, une « violence insupportable ».
Cela ne s’appelle-t-il pas de la discrimination ?
(Et je passe sur la surenchère du Premier ministre : « l’horreur de Créteil », la « démonstration immonde », etc.)
On se demande si le chef de l’Etat et son adjoint ont bien mesuré qu’ils parlent de « jeunes » de « quartiers populaires » pour lesquels ils ont habituellement tant d’affection (tant qu’ils ne vont pas en Syrie…).
Addendum