Close

Une nomination

Screenshot_2019-06-18 La jesuitina María Luisa Berzosa, consultora de la Secretaría General del Sínodo de Obispos.png

François a nommé quatre femmes consulteurs (consulteuses ? consultatrices ?) du secrétariat général du synode des évêques. Parmi elles la « jésuitine » María Luisa Berzosa González, qui avait déjà participé au synode pour les jeunes.

Il va de soi que François sait qui elle est. Et ce qu’elle pense. Et que c’est en connaissance de cause qu’il l’a nommée.

Sœur Berzosa dit dans une interview à Crux qu’il faut pour les femmes « plus de visibilité, plus de places de direction, des postes de responsabilité, une plus grande présence dans la prise de décision » dans l’Eglise. Il « reste beaucoup à faire (…) mais je suis optimiste, je ne perds jamais espoir et je veux croire que si nous continuons à faire de petits pas dans la bonne direction, même s’ils semblent insignifiants, nous allons de l’avant, sans nous arrêter ».

On croirait entendre François. Seulement François, du moins en public, s’arrête là. Sœur Berzosa va jusqu’au bout du raisonnement. Quand on lui demande si « le sacerdoce devrait également être ouvert aux femmes » elle répond : « Personnellement, telle qu’est actuellement la structure, je ne souhaite pas que ce soit le cas. Les choses doivent changer. Mais je pense que si des étapes sont franchies, des processus sont créés, des responsabilités sont assumées, [l’ordination des femmes] peut être au bout de ce processus, sans bruit, comme une progression naturelle. »

Et cette religieuse qui a donc, par un deuxième petit pas, un poste de responsabilité à Rome, dit tout tranquillement qu’au bout du processus il y a l’ordination des femmes…