Close

Un recul de 25 ans…

Le gouvernement de Donald Trump ne faiblit pas sur la défense de la vie. Il a menacé d’opposer son veto au texte de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la protection des femmes victimes de violences sexuelles lors des conflits, si l’on ne retirait pas la référence à la « santé sexuelle et reproductive », qui recouvre le droit à l’avortement.

Le texte a donc été adopté sans cette référence. L’ambassadeur de France, François Delattre, est très en colère, et dénonce les Etats-Unis responsables d’un coup d’arrêt à « 25 ans d’acquis en faveur des droits des femmes », car la « santé sexuelle et reproductive » figurait dans les textes antérieurs.

La résolution a été « vidée de sa substance », nous dit-on. Parce que la protection des femmes en cas de conflit, ça concerne uniquement l’avortement ? Quel aveu : il ne s’agit pas de la protection des femmes, mais de l’avancée du « droit à l’avortement ».