Le New York Times publie pour la première fois un reportage sur « l’inquiétude qui monte en Ukraine à propos du rétrécissement de la liberté de la presse », car « les journalistes sont sujet à de croissantes restrictions et pressions du gouvernement, ajoutant que ces mesures vont au-delà des nécessités de sécurité en temps de guerre ».
Les journalistes disent qu’ils doivent éviter toute critique du gouvernement, et ne pas parler des « indésirables » dont le gouvernement leur donne la liste (dont même le maire de Lvov parce qu’il est un potentiel adversaire de Zelensky lors d’une éventuelle présidentielle). Etc.
Encore un effort, et le New York Times va découvrir qu’il n’y a aucune liberté de la presse en Ukraine, ce qui est verrouillé par la nouvelle loi donnant à l’organisme de contrôle de l’audiovisuel le droit d’interdire tout média non conforme à la politique gouvernementale. Loi saluée par Bruxelles comme conforme aux valeurs européennes, jalon vers l’adhésion de l’Ukraine à l’UE…
*
Plus de 200.000 armes à feu ont été « perdues ou volées » en Ukraine depuis le début de la guerre, selon le rapport de l’ONG « Global Initiative against transnational organized crime ».
*
« Le système énergétique ukrainien fait face avec succès à tous les défis », dit Volodymyr Kudrytskyi, le président d’Ukrenergo. Et immédiatement il y a une de ces coupures de courant récurrentes…