Samedi, l’assemblée de la soi-disant « Eglise d’Ecosse », secte calviniste dite « Eglise nationale » dont les effectifs sont en chute libre, a voté, par 309 voix contre 182, en faveur de la soi-disant ordination d’hommes et de femmes engagés dans une union civile avec une personne du même sexe.
Comme les débats ont traîné, la motion a été adoptée alors que le Royaume-Uni avait légalisé le soi-disant « mariage » homosexuel. Donc il va falloir un nouveau vote, jeudi, pour ceux qui sont engagés dans le « mariage » homosexuel…
De toute façon, il y a deux ans que l’ « Eglise d’Ecosse » s’est prononcée en faveur de l’« ordination » d’homosexuels.
Chez nous, hier, l’ « Eglise protestante unie de France », qui regroupe depuis 2012 la principale secte calviniste (« Eglise réformée ») et la principale secte luthérienne (mais ils sont aujourd’hui tellement débordés par les divers « évangéliques » que même en se regroupant ils sont minoritaires) a voté hier la possibilité d’« offrir une bénédiction religieuse aux couples homosexuels qui le souhaitent ». Par 94 voix contre 3.
Avant, le principe des protestants était « sola scriptura » : la sainte Ecriture est la seule norme de la foi.
Mais tant le Nouveau Testament que l’Ancien condamnent explicitement et de la façon la plus vigoureuse les actes homosexuels.
Aujourd’hui, chez les protestants, c’est « sine scriptura », et même « contra scripturam ».