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Sainte Lucie

Nuremberg_chronicles_f_125r_2.jpgDom Guéranger :

Nous prenons dans l’Office de la Sainte quelques Antiennes, dont l’ensemble forme une œuvre lyrique pleine de grâce et de fraîcheur :

Orante sancta Lucia, apparuit ei beata Agatba, et consolabatur ancillam Christi.

Sainte Lucie étant en prières, la bienheureuse Agathe lui apparut, et consolait la servante du Christ.

Lucia Virgo, quid a me petis , quo ipsa poteris præstare continuo matri tuæ ?

Vierge Lucie, lui dit-elle, pourquoi me demandes-tu pour ta mère un secours que toi-même lui peux procurer ?

Per te, Lucia Virgo, civitas Syracusana decorabitur a Domino Jesu-Chisto.

A cause de toi, Vierge Lucie, la ville de Syracuse sera comblée de gloire par le Seigneur Jésus-Christ.

Benedico te, Pater Domini mei Jesu-Christi , quia per Filium tuum ignis extinctus est a latere meo.

Voix de Lucie : Je vous bénis, ô Père de mon Seigneur Jésus-Christ, de ce que, par votre Fils, le feu qui m’environnait a été éteint.

In tua patientia possedisti animam tuam, Lucia sponsa Christi : odisti quæ in mundo sunt, et coruscas cum Angelis : sanguine proprio inimicum vicisti.

Dans ta patience, tu as possédé ton âme, ô Lucie, Épouse du Christ ! tu as haï les choses du monde, et tu brilles avec les Anges : par ton propre sang, tu as vaincu l’ennemi.