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Prud’hommes sous influence

Un chauffeur de bus de Clermont-Ferrand, Brahim M., avait été licencié pour avoir refusé de serrer la main de deux collègues femmes.

Les prud’hommes ont fait semblant de croire que ce n’était arrivé qu’une fois (la date indiquée dans la lettre de licenciement), alors que c’était récurrent. Et ils ont fait semblant de croire que ce n’était pas pour motif religieux mais par animosité personnelle envers ces deux femmes.

Ainsi, alors que dans la lettre de licenciement la direction dénonçait « un acte discriminant en état de récidive », les prud’hommes ont décidé qu’il n’y avait pas de récidive, et qu’il n’y avait pas de discrimination.

Naturellement, Brahim triomphe : « Pour moi, c’est une victoire morale. Ils ont voulu me faire passer pour la bête horrible, mais la vérité est enfin rétablie. La vraie discrimination, c’est moi qui l’ai subie…»