Plusieurs milliers de personnes (7.000 selon la police) ont participé à la première Marche pour la Vie organisée en Croatie. On notait la participation de la femme du Premier ministre Tihomir Oreskovic.
Une contre-manifestation a réuni 300 personnes.
On constate que si d’un côté on voulait promouvoir « le droit à la vie », de l’autre on défendait « le droit de choisir »… de tuer son enfant.
La loi sur l’avortement en Croatie est toujours la loi yougoslave : l’avortement est libre jusqu’à la dixième semaine. Le nombre d’avortements, qui avait connu un pic pendant la guerre avec la Serbie au moment de l’indépendance, a chuté de façon spectaculaire, quasiment divisé par 10 (de 40.000 à 4.000 par an) grâce à l’action efficace de l’Eglise et des associations pro-vie. Quelque 70% des médecins font jouer l’objection de conscience.