A propos des associations islamiques qui refusent de signer la soi-disant « Charte des principes de l’islam de France », Darmanin a déclaré :
« Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d’écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu. »
On se souvient que Chirac avait réagi à l’encyclique Evangelium vitae en disant « Non à une loi morale qui primerait la loi civile ».
Darmanin dit la même chose, mais en termes plus choquants encore parce que immédiatement plus précis.
La loi de Dieu. En effet, la loi morale naturelle est d’origine divine. La soumettre à une autre loi, humaine et différente, est une révolte contre Dieu. Le propos est ouvertement satanique.
Chirac disait « la loi civile ». Darmanin précise : la loi de la République. D’une cinquième république faisant suite à une quatrième qui faisait suite à une troisième. Une loi qui ne cesse de changer, et qui serait supérieure à l’immuable loi divine. Par principe. Par principe démoniaque : Non serviam. Auquel répond saint Michel : Quis ut Deus ?
En effet, nous ne pouvons plus discuter.
Si vraiment la Charte de l’islam officiel de la République française implique d’écrire que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu, on peut s’étonner que seules des associations très minoritaires aient refusé de signer. Cela montre l’importance de la taqyia.
(Cela dit, on n’ose pas se demander combien d’évêques refuseraient de signer cette apostasie.)