Les députés italiens ont voté la confiance au gouvernement de Matteo Renzi sur la loi instituant une union civile pour les homosexuels.
Le texte, déjà adopté par le Sénat en février, sera définitivement adopté dans la soirée.
On se souvient que François, interrogé sur le sujet six jours avant le vote du Sénat, avait déclaré : « Je ne sais pas quelle est la situation au Parlement italien. Le Pape ne se mêle pas de la politique italienne. »
(C’était peu après son commentaire sur Donald Trump : « S’il dit ces choses, cet homme n’est pas chrétien ». Le Pape se mêle seulement de la politique américaine, quand il s’agit de défendre l’immigration clandestine.)
Et, deux fois de suite, en recevant très médiatiquement Frigide Barjot, puis les « Poissons roses », il avait laissé dire qu’il était favorable à l’union civile.
N.B. Bien sûr, le texte aurait été adopté même si François l’avait condamné, mais peut-être pas avec une majorité aussi écrasante de 369 voix contre 193, si indigne d’un pays catholique.