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L’inhumanité du diocèse

En octobre 2022, le proviseur, noté comme « exemplaire », d’un lycée catholique de Nice avait été accusé d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel et moral par une lettre anonyme.

Le proviseur fut mis à pied par le conseil d’administration du lycée, puis renvoyé par la Direction diocésaine de l’enseignement catholique, pour des « faits graves et établis ». Ce qui relança la campagne contre le proviseur.

Or il n’y avait rien de grave ni d’établi. Puisqu’il n’y avait rien du tout. La justice vient de le blanchir, après une longue enquête.

Son avocat se dit « sidéré de la communication publique faite autour de cette affaire, au mépris de tous les principes ». Il avait qualifié la méthode du diocèse d’une « indignité sans nom », qui consistait à « jeter sur la place publique l’honneur d’un homme qui n’a pu se défendre et conteste les faits qui lui sont reprochés ».

Aujourd’hui il déclare : « Je suis révolté qu’on ait pu donner le moindre crédit à une lettre anonyme, procédé lâche, abject, alors que l’enquête révélera qu’elle ne contenait aucun élément de vérité ». Il salue « le discernement » dont a fait preuve le parquet « dans une affaire difficile », mais il condamne l’« inhumanité absolue » de la Direction diocésaine de l’enseignement catholique.