Il y avait déjà, depuis 2011, un « indice arc-en-ciel » annuel des Etats européens, classant les pays selon leur degré de soumission à l’idéologie LGBT, réalisé par ILGA-Europe, prenant en compte les 47 Etats du Conseil de l’Europe et même deux de plus. Depuis des années le premier, haut la main devant les autres, est Malte, le deuxième est la Belgique, ex-aequo avec le Luxembourg en 2020.
Mais il y a désormais un « indice arc-en-ciel des Eglises d’Europe », réalisé par le « Forum européen des groupes chrétiens LGBT », qui est une organisation membre de ILGA-Europe.
Le classement d’ILGA est établi selon 69 critères. Celui du Forum LGBT « chrétien » selon 47 seulement… En voici quelques-uns :
— La Bible n’est pas utilisée comme un instrument normatif pour définir les rôles de genre et n’est pas interprétée comme une condamnation des personnes LGBTI ou des désirs, sexualités et identités vécus par les LGBTI. — La Tradition n’est pas interprétée comme une condamnation des personnes LGBTI ni des désirs, sexualités et identités vécus par les LGBTI. — L’église permet aux paroisses / congrégations / associations régionales d’avoir un organisme de débat sur les questions LGBTI et d’établir leur propre politique d’affirmation des droits des personnes LGBTI. — L’église célèbre les « mariages entre personnes de même sexe » et/ou organise une cérémonie de bénédiction pour les couples de même sexe. — Les personnes transgenres reçoivent une bénédiction spéciale lorsqu’elles présentent leur nouveau nom et/ou identité à l’église. — Les femmes cis-hétéro et les personnes ouvertement LGBTI sont admises au séminaire (institut d’éducation et de formation ministérielle). — L’église ordonne les personnes sans considération de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. — L’église soutient l’adoption et l’éducation des enfants par les couples LGBTI. — Le langage liturgique dans les livres de prière ou de culte est sensible aux questions de genre et à l’orientation sexuelle. — L’église promeut l’acceptation sociale de la communauté LGBTI dans ses rites publics. — L’église ne soutient aucune organisation (privée ou liée à l’église) qui promeut la famille hétéronormative «traditionnelle» en tant que pierre angulaire de l’église et de la société, avec un penchant négatif implicite envers les personnes ouvertement LGBTI.
La palme est remportée par l’« Eglise communautaire métropolitaine » (sic) de Finlande (avec un score de 45,5 sur 47), suivie sans surprise par l’« Eglise de Suède ». En dixième position on a l’« Eglise catholique romaine en Allemagne ». Les numéros 13, 14 et 15 sont l’Eglise catholique à Malte, en Autriche, en France. Curieusement, l’Eglise catholique des Pays-Bas n’est qu’en 31e position. La 46e et dernière du classement est, honneur à elle, l’Eglise catholique romaine en Pologne (avec un score de… 1 point) !
Voici le logo de la chose, où l’on reconnaît la participation de l’Union européenne. Et le financement tout particulier du gouvernement néerlandais. Et bien sûr de George Soros.