Arnaud Montebourg s’est engagé s’il est élu à augmenter de 500 millions d’euros par an le budget de la culture, pour « lutter contre les déserts culturels », et il veut créer une « agence nationale de l’éducation artistique et culturelle », sous l’autorité des ministères de la Culture et de l’Education nationale.
Impossible de savoir de quoi parle Montebourg quand il évoque la culture. Mais ce n’est pas gênant : il suffit de voir qui est à ses côtés dans cette annonce : sa concubine Aurélie Filippetti, qui fut brièvement ministre de la Culture, mais assez longtemps pour nommer directeur du « centre dramatique national » de Montpellier Rodrigo Garcia, l’auteur de l’ignoble et blasphématoire Golgota Picnic.
Il suffit de se reporter à ce que disait Aurélie Filippetti en 2013, par exemple ici, pour voir que le discours de Montebourg est celui de sa compagne.
De même, si dans cette grande interview on retrouve ce qu’annonce aujourd’hui Montebourg, on n’y trouve rien qui nous indique ce qu’est la culture pour ces gens-là. C’est un discours purement technocratique. Un exemple parmi tant d’autres : « Sur une politique comme l’éducation artistique et culturelle, l’enjeu est la capacité à articuler de façon transversale l’action au sein des DRAC dans le cadre d’une stratégie territoriale. »