Vous ne le saviez pas ? On le voyait venir, en mai dernier, quand le G7 réuni à Hiroshima a commémoré à grands renforts de sanglots hypocrites l’horreur du bombardement atomique, sans dire qui en était responsable, et embrayant aussitôt sur le danger nucléaire que fait peser la Russie.
Ursule a compris alors que c’était la Russie qui avait bombardé Hiroshima. Et hier elle l’a dit carrément.
C’était à la remise des prix de l’Atlantic Council. L’Atlantic Council est un organisme américain très proche de l’OTAN et aussi notamment un tremplin pour intégrer le gouvernement américain. On ne sait pas au nom de quoi Ursule décerne les prix de l’Atlantic Council. Mais comme elle outrepasse en permanence, et dans l’indifférence génréale, son rôle de présidente de la Commission européenne, on n’est pas à cela près…
C’est donc elle qui a remis hier un prix, non pas même à un Européen, mais au Premier ministre japonais Fumio Kishida. Elle l’a bien sûr félicité pour son soutien au régime de Kiev et sa lutte contre la Russie. « L’Ukraine et toute l’Europe vous en seront à tout jamais reconnaissants. » Puis elle a rappelé que Kishida était originaire d’Hiroshima, et sans un mot sur les Etats-Unis elle a poursuivi :
« Beaucoup de vos proches sont morts lorsque la bombe atomique a rasé Hiroshima. (…) La Russie menace d’utiliser à nouveau des armes nucléaires. C’est dégoûtant, c’est dangereux et, à l’ombre d’Hiroshima, c’est impardonnable. »
« Russia threatens to use nuclear weapons once again. »
Il est plus que temps de l’enfermer.