Je n’en parle pas à chaque fois qu’ils reviennent sur la question, mais les Russes ne lâchent pas l’affaire des laboratoires biologiques du Pentagone en Ukraine. Hier, le général Kirillov, chef des troupes russes de protection radiologique, chimique et biologique, a fait une nouvelle déclaration :
« Des spécialistes russes ont eu accès à un certain nombre d’installations biologiques ukrainiennes, en particulier des laboratoires dans les villes de Rubezhnoye, Severodonetsk et Kherson, ainsi qu’à leur documentation officielle, dans le cadre de l’opération militaire spéciale. L’analyse de ces documents a confirmé la nature dangereuse des expériences menées par le Pentagone pour évaluer la sensibilité de la population ukrainienne aux infections zoonotiques, le fait que des produits pharmaceutiques sont testés sur la population locale et que des échantillons biologiques sont exportés vers les États-Unis en vue de leur utilisation éventuelle dans des programmes biologiques offensifs. »
Et aussi :
« Une collection de souches de référence de micro-organismes a été trouvée dans une réserve du laboratoire vétérinaire de Mangouch [près de Marioupol]. Ces souches de référence provenaient de l’American Type Culture Collection (ATCC) et étaient destinées à l’étude des maladies animales importantes sur le plan économique. »
Selon Kirillov, les données obtenues confirment que le personnel de la réserve de biosphère d’Ascania-Nova, dans la région de Kherson, a étudié les itinéraires des oiseaux migrateurs. Il a été établi que des souches du virus de la grippe aviaire avaient été collectées et classées, dont le taux de mortalité peut atteindre 40% si elles sont transmises à l’homme.