Alors que s’achevait l’examen de la loi santé au Sénat, et qu’il ne restait qu’une vingtaine de sénateurs en séance, Laurence Rossignol a fait voter, par « assis-debout », contre l’avis du gouvernement (même Buzyn était contre) et du président de la commission des Affaires sociales Alain Milon, un amendement qui allonge le délai légal pour l’avortement de 12 à 14 semaines.
Du coup elle a voulu faire voter aussi un amendement supprimant la clause de conscience des médecins. Carrément. Mais là le sénateur Milon a demandé un scrutin public. Et par le miracle de la multiplication électronique des votes, l’amendement de la barbarie totalitaire a été rejeté par 247 voix contre 92.
Addendum
L’amendement a été voté par 12 sénateurs contre 10.