Lors de son voyage au Mexique, François avait méchamment taclé les évêques qui le recevaient, ainsi qu’il sait faire.
Mais les évêques se rebiffent, de façon spectaculaire, dans un éditorial non signé publié sur le site de la conférence épiscopale du Mexique, révélé par Sandro Magister.
Le passage le plus important est celui où, pour répondre au pape, ils comparent la situation de l’Eglise au Mexique et dans « d’autres » pays latino-américains, et l’on voit immédiatement que le premier pays visé est l’Argentine de Mgr Bergoglio, surtout au moment où paraît une étude montrant l’état catastrophique du diocèse de Buenos Aires, fruit de la mirifique et aujourd’hui pontificale pastorale bergoglienne…
Ce que le pape sait à coup sûr, et qui est très clair, c’est que l’Eglise du Mexique est un cas atypique par rapport aux autres pays d’Amérique.
Atypique (et dans un sens positif) pour trois raisons.
La première raison est le pourcentage élevé de catholiques que le Mexique héberge, 81%, beaucoup plus que dans d’autres pays du continent où ils continuent à chuter.
(La deuxième raison est) la grande résistance de l’Eglise catholique mexicaine à l’expansion des communautés protestantes d’empreinte charismatique et pentecôtiste, qui en revanche se propagent sans freins dans d’autres pays.
(La troisième est) la force avec laquelle le catholicisme mexicain fait face au défi du sécularisme à la fois culturel et politique, (depuis la bataille contre) l’offensive anticléricale et maçonnique (des années vingt du siècle dernier, quand apparurent, au milieu de la persécution,) des signes visibles de sainteté y compris dans l’épiscopat mexicain.
Ce dernier point met en relief la complaisance de François envers les francs-maçons, soulignée encore par la toute récente lettre du cardinal Ravasi (« Chers Frères Maçons« , voir aussi la réponse d’un grand maître), et son silence sur les Cristeros, alors même que le processus de canonisation du petit Jose Sanchez del Rio arrive à son terme.