Ces derniers jours on nous annoncé comme un événement historique sur le plan de la santé qu’une « première implantation mondiale de cellules cardiaques dérivées de cellules souches embryonnaires humaines » avait été réalisée par le Professeur Philippe Menasché et son équipe du service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris. En octobre dernier. Et la patiente présente des signes d’amélioration. Ce qui est bien la preuve qu’il faut totalement libéraliser la recherche sur les cellules souches d’embryons humains, pour sauver les malades…
En réalité, il ne s’agit que de la « phase 1 » de l’essai clinique, qui cherche à vérifier la sécurité et la tolérance de la thérapeutique. Il y a déjà eu des essais en « phase 1 » dans d’autres domaines, notamment les lésions de la moelle épinière : c’était la spécialité de la société américaine Geron, qui a fini par y renoncer.
Le Pr Menasché dit lui-même qu’il est prématuré de dire si l’amélioration provient de la greffe de cellules ou du pontage. Il ajoute qu’il n’y a aucune preuve ni démonstration que ces cellules fabriquent du tissu cardiaque. On suppose que leur rôle viendrait de leur capacité à secréter des substances induisant une forme de réparation des tissus.