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Le jour baisse

9782213705217-001-T.jpegC’est réconfortant. Très réconfortant. De lire un livre signé par un cardinal, préfet en titre d’une congrégation, avec lequel on partage presque tout.

Sur la foi, le dogme, la tradition, le catéchisme, l’essence de la liturgie… Sur la corruption des clercs, la décadence de l’Eglise, la perte de la foi, les hérésies qui prospèrent…

Mais aussi sur l’immigration, sur l’islam, sur le suicide de l’Occident, sur la colonisation, sur le néo-colonialisme, sur l’Union européenne qui détruit les nations, sur l’Irak, la Libye, la Syrie, la Russie…

Il y a de nombreuses et longues magnifiques citations de Jean-Paul II et de Benoît XVI (et de Soljenitsyne, Péguy, Bernanos…), il y a des formules qui claquent, des réflexions qui sont celles d’un homme de prière et de contemplation (même sur les sujets d’actualité).

(Bon, il y aussi des citations de François et de Paul VI, mais nettement moins nombreuses, et on comprend le souci du cardinal, et cela ne l’empêche pas de contredire l’un et l’autre – le premier sur l’immigration, la complaisance LGBT, les « divorcés remariés », le second sur la messe – sans le dire…)

Bref on lit le dernier livre de la trilogie du cardinal Sarah comme on a lu les deux premiers, avec la même avidité et la même admiration, – la même émotion aussi – et l’on souhaite surtout qu’il soit lu, qu’il soit diffusé comme l’ont été les deux premiers. Certaines personnes de bonne foi et de bonne volonté pourraient être convaincues, tant le cardinal Sarah sait être convainquant, avec chaleur, avec passion, avec amour.