L’organisateur de la Conférence internationale liturgique de Cologne annonce que le cardinal Sarah « doit malheureusement annuler sa participation » à l’édition de 2017. Il ne donnera pas de conférence le 31 mars, et il ne donnera pas l’homélie à la messe du lendemain.
Le titre de sa conférence : « La signification du motu proprio Summorum Pontificum pour le renouveau de la liturgie dans l’Eglise latine ».
Le cardinal Sarah avait confirmé trois fois sa participation. Dans ce genre de manifestation, quand pour une raison impérative un participant de très haut rang ne peut être présent, il fait lire son texte. Mais ici il n’y aura pas de texte.
Car la Conférence de Cologne est ouvertement dans le droit fil de la pensée de Benoît XVI : libéralisation de l’ancienne liturgie, « réforme de la réforme ». Or François vient de dire clairement, une fois de plus, et après avoir limogé tous les membres de la congrégation que dirige (?) le cardinal Sarah, qu’il n’en était pas question.
NB. Comme le remarque un commentaire, et contrairement à ce que j’avais cru sur la foi de plusieurs « spécialistes », le pape n’a pas limogé tous les membres de la congrégation, il en a remplacé 27 sur 40. Le cardinal Ranjith en fait toujours partie.