A Kamloops au Canada, une jeune femme a été condamnée à « deux ans de probation » (c’est-à-dire rien) pour avoir noyé son bébé à la naissance. Car elle était étudiante, et le jour où le bébé est né elle avait un examen. Après avoir donné un nom à l’enfant, elle l’a noyé, puis elle l’a mis dans une boîte qu’elle a placée dans sa voiture. Avec l’intention de l’enterrer. Mais entre temps elle a prêté sa voiture à quelqu’un qui a eu un accident, et c’est ainsi qu’on a découvert le cadavre…
« Nous allons à grand vitesse vers le meilleur des mondes de l’avortement après la naissance, commente un responsable pro-vie. L’acceptation sociale de l’avortement conduit à l’acceptation de l’infanticide, tant chez des personnes comme cette jeune femme que chez le juge qui la renvoie libre, et que le reste de la société, à cause du pouvoir pédagogique de la loi. »
En 2011, toujours au Canada, une femme avait été condamnée à trois ans de prison avec sursis pour avoir étranglé son bébé. Le juge avait expliqué que les Canadiens ont de la sympathie pour les femmes qui ont une grossesse non désirée, comme le montre leur acceptation de l’avortement (et au Canada il n’y a aucune limite)…
Chez nous la question est désormais résolue par l’invention du « néonaticide », qui a vocation à être dépénalisé comme l’avortement, et surtout du « déni de grossesse » : une femme qui n’est pas psychologiquement enceinte ne peut pas être coupable du meurtre de son bébé.
Les Canadiens devraient inviter le professeur Israël Nisand pour leur expliquer comment faire avorter les procès…