Chaque jour la presse en rajoute une couche pour répandre la panique dans les peuples d’Europe. Poutine a pris la place du covid…
Et il ne s’agit pas de médias marginaux. C’est hier dans le Times :
L’OTAN doit se préparer à des frappes de missiles russes en Europe.
L’Alliance n’a que trois ans avant une possible offensive de forces russes ciblant des infrastructures en Allemagne, avertissent des généraux.
Ou dans le Telegraph, encore plus terrible :
Pourquoi il est peut-être déjà trop tard pour que l’Occident évite la guerre.
Avec en sous-titre :
L’Europe doit se réarmer immédiatement pour vaincre les dictateurs qui menacent l’humanité.
Tout l’article est hyper-catastrophiste, mélangeant tout, du « chaos » annoncé de la victoire du dictateur Trump à la visite du dictateur Poutine à Kaliningrad qui montre bien qu’il veut attaquer les pays Baltes… (et ce n’est que le début du texte).
Pour la première fois depuis des générations, la Grande-Bretagne est saisie par la peur d’une troisième guerre mondiale. Tout a commencé lorsque le commandant en chef norvégien, Eirik Kristoffersen, a prédit que l’Occident disposait de « deux, voire trois ans » pour se préparer à une guerre avec la Russie. Il faisait écho aux avertissements similaires d’autres chefs de l’OTAN. Puis Donald Trump a de nouveau triomphé lors des primaires du New Hampshire, faisant ainsi d’un match Biden-Trump en novembre prochain une certitude. Cela fait resurgir le spectre du chaos à Washington, avec des conséquences désastreuses pour l’Ukraine, pour l’Europe et pour la cause de la démocratie. La semaine s’est terminée par l’apparition inquiétante de Vladimir Poutine en personne à Kaliningrad, l’enclave russe fortifiée entre la Pologne et la Lituanie. La présence de M. Poutine à Kaliningrad est un rappel brutal que si l’OTAN laisse l’Ukraine en plan, la Russie est prête à agir contre les États baltes également.