Les chefs d’établissements de 21 lycées parisiens ont décidé de fermer leurs lycées aujourd’hui par mesure de précaution à la suite des mobilisations contre la loi El Khomri, a-t-on appris hier sur RTL. Il s’agit d’une mesure préventive par crainte de débordements. Les chefs d’établissements dénoncent des violences : vitres cassées, feux de poubelles, une porte enflammée et même des jets de projectiles.
Le ministère de l’Education dite nationale voit ces fermetures d’un très mauvais œil : selon le ministère il est interdit d’empêcher à l’avance l’ouverture d’un lycée.
Myriam Honnorat, représentante des proviseurs au Syndical national des personnels de direction explique : « C’est surtout un sentiment d’impuissance. (…) Il est très difficile pour nous aussi d’avoir affaire à des lycéens qui habituellement sont quand même nos élèves (…) On s’inquiète de les voir arriver cagoulés, nous insulter, envoyer des projectiles. »
D’autre part, lors de la dernière manifestation, « les lycéens » ont pillé deux supermarchés parisiens. Soi disant pour donner à manger aux réfugiés…