Une quarantaine d’imams, de théologiens et d’acteurs de terrain ont lancé discrètement, lundi dernier à Bobigny, un « Conseil théologique musulman de France » (CMTF). Autrement dit un conseil de la fatwa. Cela aurait dû se faire sous l’égide du CFCM, mais comme chacun le sait le CFCM ne fait strictement rien. Alors les représentants des Frères musulmans en France sont passés à l’action.
Le bureau exécutif de ce conseil français de la fatwa comprend neuf membres.
Le premier nommé est Ahmed Jaballah, directeur de l’IESH Paris (le soi-disant « Institut Européen des Sciences Humaines », qui est le centre de formation de l’UOIF), secrétaire général adjoint du Conseil européen de la fatwa (CEFR, Frères musulmans), membre de l’Union internationale des savants musulmans (UISM, Frères musulmans).
Deux autres spécimens intéressants sont Cheikh Larbi Becheri, diplômé en charia de l’université de Médine, membre du CEFR et de l’UISM, responsable le l’IESH de Château-Chinon, le premier établissement ouvert par l’UOIF ; et Cheikh Ounis Guergah, diplômé en charia de l’Université de Médine, membre du CEFR et de l’UISM, professeur de théologie musulmane et directeur des études à l’IESH de Paris.
Il y a aussi Mohamed Mosadek, docteur en fiqh hanafite de l’Université d’Al-Azhar, professeur de théologie musulmane à l’Université d’Al-Azhar et chargé de cours à la faculté de droit de Strasbourg au master d’islamologie, ou Nawel Zine, professeur de théologie à l’IESH de Paris…