Après l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, et incessamment le Danemark, l’Italie va également conclure un « accord de sécurité » avec l’Ukraine. Le vieux briscard Antonio Tajani aura été le premier à avouer : « Notre accord, comme celui signé par l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, ne sera pas juridiquement contraignant » : il n’implique aucune obligation juridique ou financière ; aucune garantie automatique de soutien politique ou militaire ne découle du document.
Bref, c’est du vent. Le soi-disant accord de sécurité, reconnaît Tajani, ne fait en réalité que confirmer le soutien à la souveraineté de l’Ukraine, ainsi que la voie du pays vers l’intégration européenne.
Il est assez remarquable que dès lundi Denis Pouchiline, le président de la République de Donetsk, l’avait souligné : « Même des accords de sécurité commune ont été conclus avec la France, l’Allemagne. Mais ils sont tellement flous, sans précision, dans un langage plutôt sarcastique… Sur le plan juridique, c’est sans valeur. » Et d’ajouter que selon lui ces accords montrent la lassitude de l’Occident qui a tant fourni à l’Ukraine pour aucun résultat.