Le gouvernement turc a procédé à « l’expropriation » du centre ville de Diyarbakir, notamment de toute la vieille ville. Cette « procédure d’urgence », dit-il, est « une mesure préventive » qui doit permettre de « sauvegarder le centre historique de Diyarbakir des dévastations causées par le conflit ».
Quel conflit ?
Apparemment le conflit kurde.
On se souvient de la résurrection de la grande église arménienne apostolique de Diyarbakir, grâce à la municipalité kurde, en liaison avec une fondation arménienne. Eglise confiée à l’Eglise arménienne apostolique qui la retrouvait 97 ans après le génocide.
Eh bien cette église, puisqu’elle est dans la vieille ville, fait partie des quelque 6.000 bâtiments « expropriés ».
L’église arménienne catholique aussi.
L’église syriaque également.
L’église chaldéenne itou.
Et il n’y a plus aucune messe à Diyarbakir…