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Shocking, quand même

Le chocolatier anglais Cadbury organise chaque année à Pâques, en lien avec le National Trust, une gigantesque chasse aux œufs qui mobilise des centaines de milliers d’enfants.

Mais, cette année, la « Chasse aux œufs de Pâques de Cadbury » est devenue la « Grande chasse aux œufs britannique de Cadbury ».

La suppression de la référence à Pâques n’est pas passée inaperçue. Même Theresa May est montée au créneau, rappelant qu’elle est fille de pasteur et que pour elle comme pour des millions de personnes Pâques a une grande importance. L’archevêque anglican d’York (numéro 2 de la hiérachie) a quant à lui accusé Cadbury de « cracher sur la tombe » de son fondateur, qui était un pieux Quaker.

Mais Cadbury persiste et signe, soulignant que l’entreprise voulait ouvrir le divertissement « aux personnes de toutes les confessions y compris celles qui n’en ont pas ». Pourquoi à Pâques ? Qu’en pense le Conseil islamique ?

Piss Christ

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Six ans après les faits, les deux hommes accusés d’avoir détérioré un « Piss Christ » d’Andres Serrano passaient lundi devant le tribunal d’Avignon.

Ils étaient défendus par Me Jacques Trémolet de Villers et Me Jérôme Triomphe.

Dommage que les plaidoiries ne soient pas enregistrées, car le numéro de duettiste de nos amis ne devait pas être triste, si l’on en croit les rares confidences des journalistes.

Ce qui est sinistre en revanche est le propos du procureur, qui, trouvant parfaitement naturel et hautement artistique qu’on plonge un crucifix dans de l’urine, a osé assimiler la détérioration d’une vitre devant un cliché photographique avec le massacre à Charlie Hebdo…

En Norvège

Sylvi Listhaug est ministre des Migration et de l’Intégration en Norvège. Elle est membre du parti du progrès (une bande d’affreux « populistes »).

Voici la dernière affiche du parti du progrès. Silvy Listhaug fait savoir, avec un grand sourire, que « près de 10.000 criminels étrangers ont été renvoyés chez eux ».

En haut de l’affiche le slogan du parti : « Une vie plus facile pour les gens ».

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Et voici l’affiche précédente, toujours avec Silvy Listhaug : « Laissez Sylvi porter une croix ». « Soutenez-vous Sylvi ? »

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Shéhérazade au Vatican

J’avais vu le 8 mars sur le site du Vatican, au matin de la « Journée internationale de la femme », que venait d’être annoncée, la veille, la création par le Conseil pontifical pour la Culture d’un « conseil consultatif 100% féminin ». Je n’avais lu que le titre, et je n’avais pas l’intention d’en parler, considérant que ce genre de révérence mondaine à l’idéologie dominante ne méritait qu’un haussement d’épaules.

Mais il y a un détail qui mérite d’être relevé : parmi ces femmes il y a une « théologienne musulmane » (sic), Shahrazad Houshmand.

En cherchant un peu, on apprend que cette Shéhérazade (perse comme il se doit) est diplômée de théologie islamique de l’université de Téhéran et de théologie fondamentale chrétienne à la Faculté théologique pontificale de l’Italie méridionale. Et qu’elle enseigne les « études islamiques » à l’Université pontificale grégorienne.

On apprend aussi que la Shéhérazade du cardinal Ravasi est une spécialiste de « christologie coranique ». Sic.

Et sans doute aussi de mahométisme chrétien, non ?

Insolite

En avril dernier, le gouvernement du Népal avait supprimé Noël des jours fériés (plus de 80, presque tous hindous).

Mais voici que ce Noël était de nouveau férié… Et célébré bien au-delà de la microscopique communauté chrétienne. Même la présidente Bidya Devi Bhandari y est allée de son allocution, espérant que ce serait l’occasion de « renforcer les sentiments d’amour et d’unité parmi les citoyens népalais », le Premier ministre a exprimé ses vœux de « paix, bonheur, prospérité, bonne santé, unité et fraternité à tous les chrétiens népalais dans le pays et à l’étranger », et l’ancien roi et son fils ont participé aux célébrations. Au grand dam des hindous qui veulent rétablir l’hindouisme comme religion d’Etat…

La crèche de Paray-le-Monial

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La Ligue des droits de l’homme, qui n’a rien d’autre à faire que la chasse aux crèches de Noël, a perdu ses procès contre Béziers, Beaucaire et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Mais elle vient de gagner contre Paray-le-Monial. Le tribunal administratif de Dijon ordonne que la crèche soit enlevée des locaux de la mairie.

Quand on voit les photos, on comprend que cette gigantesque crèche paraisse quelque peu provoquante…

Selon le juge laïcard de Dijon la mairie de la ville du Sacré-Cœur ne peut donc pas abriter une mini-crèche de Noël, alors même que s’il en est une qui correspond à la décision du Conseil d’Etat c’est bien celle-là.

En effet, le maire souligne qu’elle a une « valeur culturelle », parce qu’elle a été réalisée par des handicapés de Bethléem, et qu’il ne fait que « respecter une convention d’échanges culturels entre Paray-le-Monial et Bethléem, signée le 9 septembre 2003 sous couvert du Consulat général de France à Jérusalem et de Yasser Arafat ».

Sans doute la LDH va-t-elle lui répondre que ce n’est pas un argument, vu que Yasser Arafat lui-même violait la laïcité en assistant ostensiblement à la messe de minuit à Bethléem chaque année…

En bref, la LDH s’en prend d’un seul coup à la religion chrétienne, aux handicapés, aux Palestiniens, et aux échanges entre villes….

Et pour cela elle recevra 1.000 € de la commune, a en outre décidé le juge bouffe-curé.

Quand le disciple dépasse le maître

Certains évêques se taisent à propos de l’idéologie développée par Georges Bergoglio. Certains font les perroquets, parfois de façon très intempestive afin que le pape entende à quel point ils sont… serviles. Mais il en est qui ont tellement assimilé la leçon qu’ils en viennent à dépasser le maître. Et c’est tout de même une grande fierté pour nous de constater que l’un de ceux-là est français. Il s’appelle Jean-Louis Balsa, il est évêque de Viviers. S’inspirant bien entendu d’Evangelii Gaudium, il écrit ceci dans son message de Noël :

Chaque fois qu’un être humain se bat pour que la planète ne consume pas ses ressources, mais les convertisse en les recyclant durablement, c’est Dieu qui naît.

J’en suis béat d’admiration. Plutôt que faire naître Dieu dans une étable (où il y avait deux animaux qui gaspillaient du foin et dont l’un polluait grave avec ses flatulences), Mgr Balsa le fait naître dans toutes les déchetteries. C’est un progrès fondamental.

(On doit cependant constater que Mgr Balsa parle encore de Dieu, et de Dieu fait homme, ce qui n’est pas le cas de tous les messages épiscopaux de Noël.)

Prochaine étape : la « communion » des protestants

Le cardinal Kasper a été le grand inspirateur du laborieux processus qui a conduit à légitimer la communion des adultères. Maintenant que c’est fait, le cardinal Kasper passe à l’étape suivante : permettre aux protestants de « communier » dans les églises catholiques. Toujours au cas par cas et en usant de discernement, selon le refrain à la mode. Car il n’est pas question de toucher à la doctrine, comme dit aussi le refrain. (On pense d’ailleurs à canoniser l’inventeur de la naphtaline.)

Donc le cardinal Kasper, le 10 décembre dernier, s’est exprimé dans les colonnes de l’Avvenire au sujet des « progrès » à venir dans le domaine de l’« intercommunion ». « J’espère que la prochaine déclaration ouvrira la voie à la communion eucharistique partagée dans des cas particuliers », dit-il.

Or, ce qui est vraiment providentiel, c’est que le document existe déjà : « Personnellement, j’espère que nous pourrons utiliser un texte non officiel, préparé par une commission de la conférence des évêques américains sur ce sujet. »

L’idée est tout simplement d’appliquer le principe édicté pour les divorcés vivant en concubinage. Ce seront des « exceptions » (au début) :il s’agit d’admettre les luthériens à la communion catholique (même s’ils n’y croient pas, qu’importe le sacrilège) quand le conjoint est catholique :

« La prochaine déclaration ouvrira le partage eucharistique dans des situations particulières, spécialement dans les mariages et familles mixtes et dans des pays comme l’Allemagne ou les Etats-Unis où ce problème pastoral est extrêmement urgent. »

On se souvient que, de fait, François a préparé le terrain dès novembre 2015. Sans oublier que des protestants finlandais qui venaient d’être reçus par le pape ont « communié » à Saint-Pierre de Rome en janvier 2016 (le prêtre fut ensuite mollement désavoué).

Non, Jean-Baptiste n’a pas douté

Certes, il est beaucoup moins grave d’affirmer que saint Jean-Baptiste a douté de Jésus, que de laisser entendre que la Mère de Dieu doutait de son Fils. Toutefois ce n’est ni digne ni cohérent. Lorsque saint Jean-Baptiste en prison envoie des disciples à Jésus, c’est pour que les disciples comprennent de visu que Jésus est vraiment le Messie que Jean annonçait, malgré ce qu’on leur raconte (par exemple : si ses disciples ne jeûnent pas, alors que nous jeûnons, c’est qu’il ne doit pas être le Messie.)

Voici ce qu’en disent saint Jérôme, saint Jean Chrysostome, saint Hilaire, et l’ample mise en scène oratoire qu’en fait Bossuet. J’ai la faiblesse de croire qu’ils ont autant d’autorité en la matière (euphémisme) que l’ancien archevêque de Buenos Aires.

Saint Jérôme :

Ce n’est point par ignorance qu’il interroge, mais de la même manière que le Sauveur demandait en quel endroit le corps de Lazare avait été déposé, afin de préparer ainsi à la foi ceux qui lui indiquaient le lieu de sa sépulture, et de les rendre témoins de la résurrection d’un mort. C’est ainsi que Jean-Baptiste, sur le point d’être mis à mort par Hérode, envoie ses disciples à Jésus-Christ, pour qu’ils aient occasion de voir ses miracles et ses prodiges, et qu’ils puissent croire en lui, et s’instruire eux-mêmes en l’interrogeant au nom de leur maître.

Saint Jean Chrysostome :

Tant que Jean-Baptiste était avec eux, il leur parlait sans cesse du Christ, c’est-à-dire qu’il leur recommandait de croire en lui ; mais sentant sa mort prochaine, il redouble de zèle, car il craint de laisser dans ses disciples un levain de dangereuse erreur, et il redoute qu’ils ne demeurent éloignés de Jésus-Christ, à l’école duquel il a voulu les renvoyer tous dès le commencement. S’il leur avait dit : Allez à lui, parce qu’il est bien au-dessus de moi, il ne les aurait pas persuadés ; ils auraient cru qu’il parlait ainsi par un profond sentiment d’humilité, et ils lui seraient restés plus attachés qu’auparavant. Que fait-il donc ? Il attend que ses disciples viennent lui rapporter eux-mêmes que le Christ fait des miracles ; et parmi eux tous il n’en envoie que deux qu’il regardait peut-être comme plus faciles à être convaincus. Il les envoie afin que sa demande ne prête à aucun soupçon et qu’ils apprennent par les faits eux-mêmes la distance qui les sépare de Jésus-Christ. Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui connaissait la pensée de Jean, ne dit pas  » C’est moi ;  » car cette réponse aurait indisposé ceux qui l’entendaient ; ils auraient pu penser, quand ils ne l’auraient pas dit, ce que les Juifs lui objectèrent plus tard :  » Vous vous rendez donc témoignage à vous-même ?  » Il veut donc les instruire à l’école de ses miracles, pour donner ainsi à sa doctrine une autorité plus éclatante et plus irrécusable ; car le témoignage des oeuvres est plus digne de foi que le témoignage des paroles. Il guérit donc sous leurs yeux des aveugles, des boiteux, et beaucoup d’autres malades, non pour l’enseignement de Jean-Baptiste, qui n’en avait pas besoin, mais pour l’instruction de ses disciples qui étaient dans le doute.

Saint Hilaire :

Il est certain que l’erreur ne s’est point mêlée à cette connaissance parfaite qu’avait saint Jean, lui qui avait annoncé comme précurseur la venue du Messie, qui comme prophète le reconnut au milieu de la foule, et comme confesseur, rendit hommage au Sauveur qui venait à lui. On ne peut admettre que la grâce de l’Esprit saint lui ait fait défaut dans la prison, alors que plus tard l’apôtre devait répandre la lumière de sa puissance sur ceux qui partageaient ses fers. Jean-Baptiste n’agit donc pas ici pour éclairer son ignorance, mais pour dissiper celle de ses disciples ; il les envoie considérer les œuvres de Jésus afin de leur apprendre qu’il n’en a point annoncé un autre que lui, que ses prodiges donnent une nouvelle autorité à ses paroles, et qu’ils n’attendent pas un autre Christ que celui qui avait pour lui le témoignage des œuvres.

Bossuet :

Si vous voyez aujourd’hui que saint Jean-Baptiste envoie ses disciples à notre Sauveur pour lui demander quel il est, ne vous persuadez pas pour cela que l’Elie du Nouveau Testament et le grand précurseur du Messie ait ignoré le Seigneur auquel il venait préparer les voies. Je sais qu’il y a eu quelques personnes très doctes, et entre autres le grave Tertullien, qui ont cru que dans le temps que saint Jean-Baptiste fit faire cette question au Sauveur, la lumière prophétique qui l’avait jusqu’alors éclairé avait été éteinte en son âme; mais je ne craindrai point de vous dire, avec le respect que je dois aux auteurs de ce sentiment, qu’il n’y a aucune vraisemblance dans cette pensée. « Abraham a vu le jour de Notre Seigneur ; Isaïe a vu sa gloire et nous eu a parlé », nous dit l’Evangéliste saint Jean ; tous les prophètes l’ont connu en esprit ; et le plus grand des prophètes l’aura ignoré ! Celui qui a été envoyé pour rendre témoignage de la lumière, aura été lui-même dans les ténèbres ! Et après avoir tant de fois désigné au peuple cet Agneau de Dieu qui purge les péchés du monde, après avoir vu le Saint-Esprit descendre sur lui lorsqu’il voulut être baptisé de sa main, tout d’un coup il aura oublié ce qu’il a fait connaître à tant de personnes ? Vous voyez bien, Fidèles, que cela n’a aucune apparence.

Mais pourquoi donc, direz-vous, pourquoi lui envoyer ses disciples pour s’informer de lui s’il est vrai qu’il soit le Messie ? Qui interroge, il cherche ; qui cherche, il ignore. S’il connaissait quel était Jésus-Christ, quelle raison peut-il avoir de le lui faire demander ? Ne craignait-il pas que son doute ébranlât la foi de plusieurs et diminuât beaucoup de l’autorité du témoignage certain qu’il a si souvent rendu au Sauveur? — C’est tout ce qu’on nous peut opposer. Mais cette objection ne m’étonne pas ; au contraire, ce qu’on m’oppose, je veux le tirer à mon avantage. Je dis qu’il interroge parce qu’il sait ; il demande au Sauveur Jésus quel il est, parce qu’il connaît très bien quel il est. Comment cela, direz-vous? — C’est ici, chrétiens, la vraie explication de notre évangile et le fondement nécessaire de tout ce discours. Saint Jean, qui connaissait le Sauveur qu’il avait prêché tant de fois, savait bien qu’il n’appartenait qu’à lui seul de dire quel il était et de se manifester aux hommes, desquels il venait être le précepteur. C’est pourquoi il lui envoie ses disciples, afin qu’ils soient instruits par lui-même touchant sa venue, que lui seul était capable de nous déclarer. Ainsi n’appréhendez pas, chrétiens, qu’il détruise le témoignage qu’il a donné de Notre Seigneur ; car lui faisant demander à lui-même ce qu’il faut croire de sa personne, il fait bien voir qu’il reconnaît en lui une autorité infaillible et qu’il ne lui envoie ses disciples que pour être formés de sa main et enseignés de sa propre bouche. Ne pouvant plus annoncer sa venue aux hommes, parce qu’il était retenu aux prisons d’Hérode, il prie Notre Seigneur de se faire connaître lui-même ; et lui faisant faire cette ambassade en présence de tout le peuple, il a dessein de tirer de lui quelque instruction mémorable pour les spectateurs, qui s’imaginaient le Messie tout autre qu’il ne devait être.

En effet, il ne fut point trompé. Jésus, qui connaissait sa pensée et qui voulait récompenser son humilité, fait voir à ses disciples les effets de sa puissance infinie. Il guérit devant eux tous les malades qui se présentèrent; il leur découvre son cœur; il leur donne des avis importants pour connaître parfaitement le secret de Dieu et détruire une fausse idée du Messie qui avait préoccupé les Juifs trop charnels ; et sachant que son bien-aimé précurseur ne pouvait avoir de plus grande joie que d’apprendre la gloire de son bon maître, il commande aux envoyés de saint Jean de lui en rapporter les nouvelles, lui voulant donner cette consolation dans une captivité qu’il souffrait pour l’amour de lui. « Allez-vous-en, dit-il, rapporter à Jean » les merveilles que vous avez vues » ; dites-lui que les sourds entendent, que les aveugles reçoivent la vue, que la vie est rendue aux morts, que l’Évangile est annoncé aux pauvres, et qu’heureux est celui qui n’est point scandalisé en moi. Comme s’il eût dit : Les Juifs, trompés par l’écorce de la lettre et par les sentiments de la chair, attendent le Messie comme un puissant roi qui, se mettant à la tête de grandes armées, subjuguera tous leurs ennemis et qui se fera reconnaître par l’éclat d’une pompe mondaine et par une magnificence royale. Mais Jean, instruit des secrets de Dieu, sait qu’il doit être manifesté par des marques bien plus augustes, encore que selon le monde elles aient beaucoup moins d’apparent. Allez-vous-en donc, et lui racontez les guérisons admirables que vous avez vues de vos propres yeux. Dites-lui que l’auteur de tant de miracles ne dédaigne pas de converser parmi les pauvres; au contraire, qu’il les assemble près de sa personne pour les entretenir familièrement des mystères du royaume de Dieu et des vérités éternelles; et toutefois que nonobstant et le pouvoir par lequel je fais de si grandes choses, et l’incroyable douceur par laquelle je condescends à l’infirmité des plus pauvres et des plus abjects, bienheureux est celui à qui je ne donne point de scandale. Dites ceci à Jean ; à ces marques il connaîtra bien qui je suis.

Tel est le sens de tout ce discours, très court en apparence et très simple, mais plein d’un si grand sens et de tant de remarques illustres tirées des prophéties anciennes qui parlent de la grandeur du Messie, que toute l’éloquence humaine ne suffirait pas à vous en étaler les richesses.

Laïcité française

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Le tribunal administratif de Grenoble enjoint de nouveau la commune de Publier, en Haute-Savoie, de retirer une statue de la Sainte Vierge qui a été érigée sur le domaine public.

La soi-disant « Libre Pensée » avait attaqué en 2012, et en janvier 2015 le tribunal avait enjoint la commune à retirer la statue.

Comme il ne s’est rien passé, la soi-disant « Libre Pensée » est repartie à l’attaque. Et le tribunal administratif de Grenoble a réitéré son jugement de 2015, l’assortissant cette fois d’une astreinte : si la statue n’est pas enlevée dans un délai de trois mois, la commune paiera une amende de 100€ par jour.

Il convient de souligner que le tribunal administratif se contente d’appliquer la loi de 1905, article 28 (le même qui interdit les crèches de Noël si elles ont un aspect religieux) :

Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions.

Car c’est cela, la « laïcité à la française », à savoir la « tolérance » et le « respect des religions » : il est interdit à « Note Dame du Léman » de « veiller sur ses enfants ».

Addendum

La municipalité avait vendu la parcelle à une association pour que la statue ne soit plus sur le domaine public, mais cette délibération avait été annulée par le tribunal administratif. La laïcité, c’est aussi l’acharnement.

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