Eva Joly avait traité Christian Vanneste, « coutumier des dérapages homophobes », d’avoir « passé un cran supplémentaire dans l’ignoble en niant la réalité de la déportation des homosexuels pendant la Seconde Guerre mondiale », avec « une référence sans nuance aux propos négationnistes ».
1 – Eva Joly a été condamnée (à 800 € d’amende, 1.500 € de frais de justice, et un euro à Christian Vanneste). C’est un plaisir qu’on ne peut pas bouder.
2 – Le tribunal a non seulement blanchi Christian Vanneste, mais il lui a positivement donné raison, soulignant que des documents remis par les deux parties « il ressort notamment qu’il y aurait eu un nombre extrêmement limité de Français arrêtés sur le territoire français et déportés pour le seul motif de leur homosexualité ». C’est une deuxième satisfaction.