Dans un premier temps, le procureur de Compiègne avait considéré qu’il n’était pas possible de poursuivre, au titre des lois antiracistes, les deux élèves qui avaient déposé trois rondelles de saucisson sur le bureau d’un professeur. Mais en raison de la campagne qui a été menée sur cet effroyable attentat, il s’est ravisé. « On ne pouvait pas laisser un tel geste sans réponse. L’incrimination raciste étant très difficile à définir, j’ai choisi de poursuivre ces deux mineurs pour outrage. » Les deux gamins sont convoqués le 1er juillet, « pour une réparation pénale »…