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Angela Merkel tout miel

Suite à son entretien avec David Cameron, Angela Merkel a déclaré qu’on pourrait aller jusqu’à modifier le traité s’il le fallait pour garder le Royaume-Uni dans l’UE. Ça ne va pas plaire à tout le monde…

« Là où il y a une volonté, il y a un chemin », a-t-elle dit, sachant manifestement qu’elle reprenait là un vieux proverbe anglais (et non une citation de Lénine, comme on dit souvent chez nous).

Elle a exprimé « l’espoir évident de voir la Grande-Bretagne rester dans l’Union européenne» et son plein accord pour coopérer avec Cameron dans le processus qu’il souhaite. Au point même d’envisager une modification du traité, à condition que des propositions concrètes l’exigent :

« Cela vaut la peine de parler du contenu, du fond. Nous devons aussi parler de ce qui doit être changé. Est-il nécessaire de modifier le traité, peut-il être modifié via un processus auxiliaire ? Mais, bien sûr, si nous sommes convaincus sur le contenu, sur le fond, alors nous n’allons pas dire  Eh bien, changer le traité, c’est totalement impossible. »

Elle a également exprimé la volonté d’accorder au Royaume-Uni l’exemption du principe d’une « Union toujours plus étroite ». L’expression se trouve dans le Traité de Rome, mais Angela Merkel a déclaré qu’elle ne reflète pas la réalité contemporaine. « Une Europe à deux vitesses est de fait notre réalité d’aujourd’hui… Nous avons déjà des vitesses différentes et je n’ai absolument aucun problème pour qu’il y ait à l’avenir ce principe de vitesses différentes. »