Hier à Prague, le Macron-Napoléon a repris son discours de chef de guerre contre la Russie :
« J’assume pleinement le sursaut stratégique auquel j’ai appelé…. La clarté de mes propos est ce dont l’Europe a besoin… Si chaque jour nous expliquons quelles sont nos limites face à Poutine qui, lui, n’en a aucune et a lancé cette guerre, je peux déjà vous dire que l’esprit de défaite est là qui rôde. » Et d’enjoindre les alliés de Kiev à « ne pas être lâches ».
Les journaux tchèques publiaient le même jour ce qu’il leur avait dit la veille :
« Nous ne voulons pas d’escalade, nous n’avons jamais été dans la cobelligérance. »
Sic. Le « en même temps » qui implose…
Et le soir il répétait devant la communauté française :
« Il nous faudra être à la hauteur de l’Histoire et du courage qu’elle implique. »
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a répliqué :
« Nous n’avons pas besoin de discussions sur le fait d’avoir plus ou moins de courage. Cela n’aide pas vraiment à résoudre les problèmes que nous avons lorsqu’il s’agit d’aider l’Ukraine autant que nous le pouvons. »
Il y a vraiment de l’eau dans le gaz du couple franco-allemand…
Et le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis, John Kirby :
« Il n’y aura pas de troupes américaines engagées au sol en Ukraine. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas ce que demande le président Zelensky. Il demande des outils et des capacités. Il n’a jamais demandé que des troupes étrangères combattent pour son pays. »
Macron, à la niche !