Le ministère estonien de l’Intérieur « met en garde » les citoyens russes résidant dans le pays quant aux « conséquences » de leur éventuelle participation à l’élection du président russe. Les forces de l’ordre « surveilleront la situation, écouteront et garderont une trace de qui fait quoi ces jours-là », à savoir du 15 au 17 mars, jours du scrutin.
Le ministre de la Justice de Lettonie prévient que les citoyens russes qui participeraient à la présidentielle russe seront incriminés pour soutien à un « pays agresseur », ce qui pourra leur valoir la révocation de leur permis de séjour, ainsi qu’une amende ou jusqu’à six ans de prison.
Les organisations de défense des droits de l’homme ne réagissent pas plus que pour les précédentes initiatives de persécution des Russes et des russophones des pays baltes, dont l’un des sommets a été l’expulsion d’Estonie d’une vieille femme quasi aveugle qui avait échoué à l’examen écrit de langue estonienne… (Il y a eu aussi les 3.000 enseignants qui ont perdu leur emploi parce qu’ils enseignaient en russe à des élèves tous russophones, etc.) L’impunité de la dictature ukrainienne s’étend…