Le « calendrier liturgique du Pape pour la première quinzaine de décembre » a été publié. Cela commence le 8 décembre avec « le traditionnel acte de vénération à l’Immaculée Conception devant la statue de la place d’Espagne à Rome », et se poursuit par « la messe en mémoire de la Vierge de Guadalupe » le 12.
Avant, c’était l’Avent. Mais les 2 et 3 décembre, François sera à la COP 28 à Dubaï, et cette première historique d’un pape à la COP est autrement plus important que le début de l’année liturgique.
Samedi 2 décembre, alors que rien n’est prévu ce jour-là selon le calendrier officiel de la COP, François prononcera un discours et tiendra des « rencontres privées bilatérales ».
Dimanche 3, qui était jusqu’ici le premier dimanche de l’Avent, François inaugurera, à 9h, le « Pavillon de la foi ». « C’est dans ce pavillon que les chefs et responsables religieux vont pouvoir s’entretenir autour notamment de la collaboration interreligieuse dans la lutte contre les changements climatiques, unifier et maximiser l’action collective des acteurs religieux. »
« Pavillon de la foi » est une expression mensongère et qui devrait être insupportable à un pape. Si on dit « la foi » au singulier, soit il s’agit de la foi dans le Christ, et ce n’est pas du tout « interreligieux », soit on considère que toutes les religions ont la même foi, ce que semble penser François, mais qui est tout bonnement absurde, et une satanique tromperie.
Si le calendrier de la COP est vide pour le 2, en revanche il est très fourni pour le 3, avec pas moins de… 26 réunions. La plénière du matin, au moment même de l’inauguration du « Pavillon de la foi », évoquera les effets du changement climatique sur la santé humaine, et l’on y « reconnaîtra que les systèmes de soin inclusifs sont vitaux pour atténuer l’impact de la crise climatique ». On sait que les « soins inclusifs » incluent l’avortement, et la plénière est d’ailleurs organisée en collaboration avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Et avec la bénédiction de François qui au même moment blasphémera dans son pavillon au lieu de célébrer la messe du premier dimanche de l’Avent.