On aura une pensée émue pour les bisounours bergogliens qui se sont acharnés à expliquer qu’Amoris laetitia s’inscrit dans la tradition et ne permet pas la communion aux divorcés concubins, que ces bisounours soient des tâcherons de la papolâtrie ou des sommités intellectuelles de la courtisanerie. Ils se sont échinés en vain, sinon à tromper un temps quelques braves fidèles…
Ce n’est en rien une révélation, c’est simplement une confirmation, mais le fait est qu’elle est spectaculaire : la bonne interprétation d’Amoris laetitia, c’est la pire qu’on peut faire. Et c’est l’auteur qui le dit. Qui l’affirme. Qui l’écrit.
Des évêques argentins avaient rédigé un texte donnant les « critères de base pour l’application du chapitre 8 d’Amoris laetitia », et ils avaient soumis le document au pape. Ce document dit que selon l’exhortation apostolique les « divorcés remariés » peuvent communier, et qu’il faut éduquer la « communauté » pour qu’elle accepte cela et qu’elle devienne « instrument de la miséricorde »…
Par une lettre envoyée à ces évêques, le pape approuve leur interprétation. Et ce n’est pas une approbation du bout des lèvres, elle est enthousiaste, il les félicite chaudement, et il ajoute : « Il n’y a pas d’autre interprétation. »
Fermez le ban.
• Textes et commentaires d’Infocatolica dans la traduction de Jeanne Smits sur son blog.