La régie des services municipaux de Vérone a envoyé à la Sodexo un ordre de service sur « les dispositions relatives à l’administration du vinaigre dans les réfectoires pour l’assaisonnement des crudités ». Dorénavant, dans les cantines scolaires, les crudités doivent être assaisonnées à l’huile seulement ; une bouteille de vinaigre sera placée sur les tables ou sur un chariot « pour que les élèves puissent éventuellement s’en servir ».
Puisque, bien sûr, le vinaigre est haram, et que, bien sûr, la municipalité de Vérone est aux ordres de l’islam.
Le journaliste qui a révélé ce fait, Stefano Lorenzetto, rappelle dans son article de L’Arena, le quotidien de Vérone, que des parents musulmans d’une école primaire ont exigé que « leurs enfants soient dispensés de l’apprentissage de la flûte, considérée comme impure ». Il rapporte le témoignage reçu d’une enseignante d’Italien dans un Cpia (Centre provincial pour l’instruction des adultes) : « Tous les jours dans la classe, à un horaire qui varie en fonction du lever du soleil, retentit la sonnerie d’un téléphone portable. Une voix de stentor annonce en arabe que c’est le moment de la salat, une des cinq prières quotidiennes obligatoires pour les musulmans. Le propriétaire de l’iPhone cesse de suivre la leçon et se prosterne sur le carrelage, le visage tourné vers La Mecque. » Toute sanction serait évidemment de l’islamophobie, doublée de xénophobie et de racisme.