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Quand Jésus demande pardon…

J’avoue qu’il y a désormais assez longtemps que je n’ai pas lu un texte de François. Ma religion est faite, si j’ose dire, et je ne suis pas masochiste. Raison de plus pour ne rien voir de ce qu’il a pu dire autour de Noël. J’en étais resté à son dépôt de chaussures devant la divinité climatique le premier dimanche de l’Avent.

J’apprends par Benoît et moi que François est monté d’un cran, et d’un cran décisif, dans le blasphème, le 27 décembre, jour selon la néo-liturgie de la « fête de la Sainte Famille ». Commentant l’« escapade » de Jésus à 12 ans, il a « supposé » que, face au « reproche » de Marie, Jésus a fait « des excuses à ses parents », pour montrer que ce sont des moments qui « se transforment en opportunité de croissance, en occasion de demander pardon et de le recevoir ».

Danilo Quinto, relevant cette énormité, rappelle que François, le 20 décembre 2013, avait dit que Marie avait pu penser que l’archange Gabriel lui avait menti et l’avait trompée. En fait, François a récidivé sur ce point, et de façon spectaculaire, le 11 juillet dernier, au grand sanctuaire marial du Paraguay, quand, trois fois de suite, il a déclaré que Marie avait pu douter de ce que l’ange lui avait dit.

Puisque la Mère de Dieu peut réagir ainsi, il va de soi que le Christ lui-même est accessible, non seulement au doute, mais au péché (car on ne demande pas pardon si l’on n’a pas péché). Il faut oser, assurément, mais ce pape ose tout.

Le problème, évidemment, est que, s’il en est ainsi, le Christ n’est pas Dieu.

Danilo Quinto ne sait pas s’il doit éprouver de la compassion ou de la peur : compassion devant un pape qui ne sait pas ce qu’il dit, ou peur devant un pape qui sait très bien ce qu’il fait.

Pour ma part je n’éprouve, une fois encore, que du dégoût.