Voici la fin d’un article (vue sur le Salon Beige, mais l’article est à lire intégralement) d’Eric Verhaeghe sur « le naufrage de la SNCF » dirigée par Guillaume Pépy (c’est moi qui souligne):
On lira avec intérêt le Richie de Raphaëlle Bacqué pour comprendre les raisons de l’impunité dont Pépy tire profit aujourd’hui pour rester en fonction alors qu’il saborde consciencieusement, année après année, l’entreprise monopolistique qu’il dirige. Entre un entrisme à tous crins et une utilisation systématique du réseau homosexuel qui gangrène l’appareil d’Etat, Pépy peut s’affranchir allègrement du principe de responsabilité.
De ce point de vue, il est une illustration du mal français. La technostructure de notre pays est défaillante, médiocre, arrogante, mais elle a organisé un système aristocratique qui lui permet de préserver ses rentes comme un parasite suce le sang du zébu dans un marais malgache.
À nous de savoir pendant combien de temps nous accepterons ce système qui nous mène à la catastrophe…
« Richie », c’est Richard Descoings, le calamiteux directeur de Science Po qui s’en mettait plein les poches, mort dans un hôtel de New York, où s’était aussitôt précipité Guillaume Pépy.
Ce qui suit n’est pas de moi non plus, mais de Wikipédia :
Richard Descoings entretenait une relation amoureuse avec Guillaume Pepy, rencontré au Conseil d’État en 1986. Ils emménagent ensemble dans un appartement de la rue Godot-de-Mauroy, où il reçoivent leurs amis Christophe Chantepy, Olivier Challan Belval et de hauts fonctionnaires discrètement homosexuels. Richard Descoings possédait avec Guillaume Pépy une maison en Provence, et une autre en Normandie, dans laquelle ses collaborateurs venaient travailler en fin de semaine. (…)
En déplacement aux États-Unis à l’occasion d’un colloque (« Global Colloquium of University Presidents ») organisé à l’université Columbia par le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies réunissant les directeurs de grandes écoles et universités, il meurt, en épectase, d’une crise cardiaque dans la chambre de son hôtel à New York, le 3 avril 2012 à l’âge de 53 ans. Il était accompagné de deux prostitués au moment de sa mort.